
GSO vs GEO : les trois piliers de la visibilité digitale en 2025
Si vous avez dirigé un pôle acquisition ces dix dernières années, vous avez sans doute vécu la même bascule que nous. Au départ, tout tournait autour du SEO classique : comprendre l’algorithme, optimiser la technique, publier des contenus utiles, gagner des liens. Puis, un nouveau paradigme s’est imposé : les moteurs génératifs et les IA conversationnelles réorganisent l’accès à l’information. C’est précisément là que Déferler a choisi son terrain de jeu.
Après six années comme Head of SEO, avec un mastère d’Expert en Stratégie Digitale orienté data, j’ai repris le chemin de l’école pour un MSc en Intelligence Artificielle for Business. Objectif : théoriser et opérationnaliser une question très concrète pour les marques en 2025 — comment “influencer” les LLMs de façon éthique pour que vos contenus deviennent la source citée dans les réponses générées ? L’enjeu rappelle l’époque des années 2000 où tout le monde essayait de percer les secrets du PageRank : aujourd’hui, on ne se contente plus de “plaire” à Google, on doit aussi façonner la mémoire et la logique de réponse des modèles.
Cette recherche appliquée a nourri la méthode Growth GSO by Déferler™ et notre positionnement singulier sur deux couches complémentaires : le GSO, pour la visibilité dans la couche Search des moteurs génératifs (vos contenus sont choisis en temps réel comme réponse) ; le GEO, pour la visibilité dans la couche Engine des LLMs (vos contenus deviennent une référence intégrée et par défaut de la narration). Autrement dit, Déferler vous aide à être visible ici et maintenant et à le rester dans la durée — tout en monitorant votre présence dans Google, dans les moteurs de réponses et au cœur même des modèles.
En 2025, la visibilité digitale ne se limite plus à apparaître en première page de Google. L’essor des moteurs de recherche génératifs et des intelligences artificielles conversationnelles a bouleversé les règles du jeu. Les responsables marketing et dirigeants de startups doivent désormais composer avec trois piliers complémentaires : le SEO (Search Engine Optimization), le GSO (Generative Search Optimization) et le GEO (Generative Engine Optimization).
Ces approches définissent ensemble la stratégie gagnante pour être trouvé, être cité et être intégré dans l’écosystème informationnel des utilisateurs. Comprendre leurs différences et leurs complémentarités est essentiel pour développer une croissance durable et maintenir un avantage concurrentiel. Pour aller plus loin sur notre approche et nos cas d’usage, découvrez Déferler.

H2 – SEO : le socle historique de la visibilité digitale
H3 – Définition et objectifs
Le SEO (Search Engine Optimization) désigne l’ensemble des techniques visant à améliorer la visibilité d’un site dans les résultats des moteurs de recherche traditionnels comme Google ou Bing. Son rôle est central depuis plus de vingt ans dans le marketing digital, car il conditionne la capacité d’une marque à capter un trafic organique qualifié. L’objectif est simple mais exigeant : positionner ses pages sur des requêtes stratégiques afin d’attirer des visiteurs réellement intéressés par ses produits ou services.
H3 – Leviers principaux
Un plan SEO efficace repose sur trois piliers complémentaires. Le SEO technique couvre la performance du site, l’indexation, le respect des normes comme les Core Web Vitals et l’optimisation du maillage interne. Le SEO on-page concerne l’optimisation des contenus : pertinence sémantique, structuration via les balises H1-H6, qualité des meta-descriptions et enrichissement lexical. Enfin, le SEO off-page s’appuie sur la notoriété acquise hors du site : backlinks de qualité, mentions dans les médias et signaux de confiance émanant d’acteurs tiers.
Ces leviers sont indissociables. Un site rapide mais pauvre en contenu échouera à convaincre Google, tandis qu’un contenu de qualité sans autorité externe restera invisible.
H3 – Limites et évolutions
Malgré sa puissance, le SEO connaît des limites bien documentées. La concurrence accrue sur les requêtes stratégiques et la domination croissante des résultats sponsorisés réduisent la part de visibilité gratuite disponible. De plus, les algorithmes de Google évoluent en permanence, rendant nécessaire une veille continue et une adaptation constante des stratégies.
Depuis 2023, un bouleversement majeur a émergé : l’apparition des AI Overviews de Google et des moteurs de recherche génératifs (ChatGPT Search, Perplexity, Gemini). Ces systèmes résument et synthétisent les contenus, parfois sans renvoyer de clics vers les sites sources. Cela réduit mécaniquement la visibilité et le trafic organique pour les éditeurs
GSO : l’optimisation pour la couche Search des moteurs génératifs
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GSO: Définition et enjeux
Le GSO (Generative Search Optimization) correspond à l’optimisation pour les IA de recherche générative comme ChatGPT Search, Perplexity ou Gemini. Contrairement au SEO, qui cible les résultats statiques, le GSO vise les réponses générées en temps réel.
Objectif : faire en sorte que la marque ou ses contenus apparaissent dans les réponses des IA conversationnelles lorsqu’un utilisateur pose une question.
GSO: Méthodologie
Le GSO repose sur la création de contenus adaptés aux modèles génératifs :
FAQ pédagogiques rédigées dans un format question-réponse clair.
Glossaires thématiques faciles à citer.
Études et guides pratiques publiés sur des sites à forte autorité.
…
GSO : Mesure de la performance
Les KPI diffèrent du SEO classique :
Taux de présence dans les réponses générées.
Pertinence des citations de la marque.
Analyse qualitative des contextes d’apparition.
Le GSO agit donc comme une extension naturelle du SEO, mais dans un environnement dynamique où chaque réponse peut varier selon la formulation de la question.
GSO : l’optimisation pour la couche Search des moteurs génératifs
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GSO: Définition et enjeux
Le GSO (Generative Search Optimization) correspond à l’optimisation pour les IA de recherche générative comme ChatGPT Search, Perplexity ou Gemini. Contrairement au SEO, qui se concentre sur des résultats statiques et indexés, le GSO cible des réponses générées en temps réel par des modèles conversationnels. Cela implique un changement de paradigme majeur : il ne s’agit plus seulement d’apparaître sur une page de résultats, mais d’être intégré directement dans une réponse produite par l’IA.
L’enjeu est double. D’abord, il faut que la marque soit présente et correctement citée dans les réponses, sans être remplacée par un concurrent ou une source biaisée. Ensuite, il faut façonner le contexte narratif dans lequel la marque apparaît, car la valeur d’une mention dépend aussi du récit global proposé par l’IA. Ainsi, le GSO devient une discipline de pilotage du discours génératif, au croisement du référencement et de l’influence informationnelle.
GSO: Méthodologie
La méthodologie GSO développée par Déferler s’appuie sur des recherches académiques et appliquées en intelligence artificielle. Elle consiste à créer et diffuser des contenus LLM-ready, c’est-à -dire spécialement conçus pour être compris, cités et repris par les modèles génératifs. Concrètement, cela passe par la rédaction de FAQ pédagogiques en format question-réponse clair, capables de répondre à des intentions de recherche précises. Les glossaires thématiques structurés en définitions simples et référencées permettent aussi aux IA de disposer de modules narratifs faciles à intégrer.
Les guides pratiques et études publiés sur des supports à forte autorité renforcent la crédibilité, tandis que l’injection proactive de contenus dans des environnements captés par les IA (Wikidata, forums spécialisés, agrégateurs de connaissances, médias sectoriels) assure une diffusion durable. Cette approche correspond à la logique du double audit Déferler : cartographier la présence SEO traditionnelle et la visibilité générative, puis combler les absences critiques en créant des contenus adaptés.
GSO: Mesure de la performance
Les indicateurs de performance du GSO diffèrent profondément de ceux du SEO. Il ne s’agit plus de mesurer uniquement le trafic organique ou la position dans les SERP, mais d’analyser la présence effective de la marque dans les réponses générées. Le premier KPI est le taux de présence : combien de fois la marque est-elle citée dans les réponses des IA sur un panel de requêtes testées. Le deuxième est la pertinence des citations : la marque est-elle mentionnée dans un contexte valorisant et exact, ou bien confondue avec un concurrent, voire omise. Enfin, une analyse qualitative des contextes d’apparition permet d’identifier les biais narratifs, les erreurs de citations ou les “hallucinations” des IA.
En définitive, le GSO agit comme une extension naturelle du SEO, mais dans un environnement beaucoup plus dynamique et contextuel. Chaque réponse générée peut varier selon la formulation de la question, l’actualité des données disponibles et la logique de pondération du modèle. C’est pourquoi le GSO demande un pilotage continu et une approche scientifique, proche du “monitoring cognitif” que Déferler a théorisé pour aider les marques à exister dans cet écosystème en mutation
SEO vs GSO vs GEO : les différences clés
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Temporalité et objectifs
Le SEO a pour objectif principal de générer un trafic organique immédiat et mesurable, en positionnant les pages web dans les premiers résultats des moteurs de recherche classiques. Sa temporalité est donc relativement courte, car les résultats peuvent être observés dès que l’indexation et l’optimisation portent leurs fruits. À l’inverse, le GSO se concentre sur une temporalité instantanée, celle des réponses générées en temps réel par des IA conversationnelles. Il ne s’agit plus seulement d’être visible sur une SERP, mais d’être présent et correctement cité dans une réponse produite à la demande de l’utilisateur. Enfin, le GEO adopte une perspective beaucoup plus longue. Son rôle est d’inscrire la marque dans la mémoire des LLMs, afin que ses contenus deviennent une référence durable, réutilisée par défaut dans les narrations automatiques des intelligences artificielles.
Complémentarité des approches
Ces trois leviers ne doivent pas être envisagés en opposition, mais comme des dimensions complémentaires d’une même stratégie de visibilité digitale. Le SEO constitue le socle technique et éditorial, garantissant la qualité structurelle du site, la pertinence sémantique des contenus et la captation du trafic organique. Le GSO agit comme un vecteur d’opportunités conversationnelles, permettant à la marque de se positionner dans les réponses générées par les moteurs d’IA et de s’adapter à des contextes de recherche en constante évolution. Quant au GEO, il représente une garantie de visibilité à long terme, en inscrivant l’entreprise dans la mémoire profonde des modèles, ce qui lui confère une autorité durable et difficilement contestable. Ensemble, le SEO, le GSO et le GEO forment un triptyque stratégique qui répond simultanément aux enjeux de court, moyen et long terme de la visibilité digitale.
Cas pratique : un grand assureur dans l’ère du SEO, GSO et GEO
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Problématique
Pendant mon stage au sein d’un grand groupe spécialisé dans l’assurance et la protection sociale, j’ai été confronté à une question simple en apparence mais extraordinairement complexe dans sa mise en œuvre : la marque est-elle visible là où les utilisateurs cherchent vraiment des réponses ?
Historiquement, l’entreprise avait construit sa notoriété à travers des campagnes publicitaires, un réseau commercial solide et bien entendu des stratégies SEO matures. Les équipes savaient déjà se positionner sur Google autour de requêtes comme « complémentaire santé entreprise » ou « prévoyance collective ». Mais le paysage informationnel avait changé. Avec l’émergence des moteurs génératifs, la bataille ne se limitait plus à la SERP traditionnelle. Désormais, il fallait se demander : « Que répond ChatGPT Search lorsqu’on demande quelle est la meilleure assurance pour un freelance ? », « Que propose Perplexity si l’on cherche la mutuelle la plus adaptée pour une TPE ? », « Comment Gemini compare-t-il les acteurs historiques face aux néo-assureurs digitaux ? ».
Ces questions révélaient un défi stratégique. Si la marque n’était pas présente dans les réponses générées en temps réel ou pire, si elle était remplacée par des concurrents ou mal citée, alors elle perdait un terrain critique dans la construction de la confiance. Car pour un utilisateur, la logique est implacable : si une IA ne mentionne pas une marque, c’est probablement qu’elle n’est pas pertinente. Cette perception, même biaisée, peut avoir des conséquences considérables sur la réputation et sur l’acquisition de nouveaux clients.
La problématique ne consistait donc pas uniquement à améliorer le trafic organique ou le nombre de leads, mais à surveiller et piloter la présence narrative de la marque dans les moteurs de réponses. En d’autres termes, il fallait passer du réflexe « apparaître dans Google » à l’ambition « être cité, contextualisé et valorisé dans les réponses générées par l’intelligence artificielle ».
Mise en œuvre
Pour répondre à ce défi, nous avons adopté une approche en trois temps, articulant le SEO, le GSO et le GEO, dans une logique cohérente et progressive.
La première étape fut de consolider le socle SEO. Il s’agissait de s’assurer que le site de l’assureur restait techniquement irréprochable : vitesse de chargement optimisée, structure des pages claire, hiérarchie des balises bien respectée, maillage interne renforcé. Mais le véritable enjeu se trouvait dans le contenu. Nous avons mené un audit sémantique précis pour identifier les requêtes clés : « assurance santé freelance », « mutuelle entreprise obligatoire », « prévoyance collective avantages »… Ces expressions de recherche reflétaient non seulement des besoins concrets mais aussi des moments de vérité dans le parcours utilisateur. L’objectif était que chaque requête stratégique trouve une réponse claire, détaillée et fiable sur le site de la marque, validant son expertise et sa légitimité.
Ensuite, nous avons exploré la couche GSO (Generative Search Optimization). Ici, la logique change radicalement. Il ne s’agit plus de séduire l’algorithme de Google, mais de devenir une source de contenu facilement exploitable par les IA conversationnelles. Nous avons donc produit des contenus spécifiquement pensés pour ce nouvel écosystème. Par exemple, la rédaction de FAQ pédagogiques au format question-réponse : « quelle assurance est la plus adaptée pour un travailleur indépendant ? », « pourquoi choisir une mutuelle collective plutôt qu’individuelle ? », « comment comparer deux assureurs santé ? ». Ces contenus, publiés sur le site mais aussi diffusés sur des plateformes captées par les LLMs (Medium, LinkedIn, Wikidata, forums spécialisés), ont servi de briques prêtes à être reprises par ChatGPT Search ou Perplexity.
Nous avons également développé des glossaires thématiques pour clarifier des notions clés comme « prévoyance », « complémentaire santé », « portabilité des droits », avec des définitions concises et sourcées. L’idée était de fournir des « modules narratifs » que les IA pourraient intégrer naturellement dans leurs réponses. Enfin, des guides pratiques et des études comparatives ont été publiés dans des médias à forte autorité. Ce type de contenu a une double valeur : il renforce la visibilité SEO classique et augmente les chances que les moteurs génératifs le considèrent comme une source fiable à citer.
La troisième étape, plus ambitieuse, a consisté à travailler le GEO (Generative Engine Optimization). Ici, nous cherchions à influencer non plus les résultats en temps réel, mais la mémoire profonde des modèles. Concrètement, cela signifiait produire des contenus susceptibles d’être intégrés lors de l’entraînement ou des mises à jour des LLMs. Pour y parvenir, nous avons encouragé la marque à contribuer à des articles académiques et à des rapports sectoriels sur la protection sociale. Nous avons également diffusé des livres blancs cités par la presse économique et relayés dans des bases structurées accessibles aux modèles (comme Wikidata ou ArXiv). L’objectif était clair : faire en sorte que, dans quelques mois ou années, lorsqu’un utilisateur interrogerait un modèle sur « les leaders historiques de la protection sociale en France », la marque apparaisse naturellement comme une référence incontournable.
Ce travail a été complété par un monitoring régulier. Chaque semaine, nous testions des requêtes types dans ChatGPT Search, Perplexity et Gemini, afin de mesurer si la marque était citée, comment elle était présentée et dans quels contextes. Ce suivi permettait d’identifier les zones d’absence, les biais éventuels ou les erreurs de citation. Nous pouvions alors ajuster les contenus et affiner la stratégie.
Résultat attendu
L’approche combinée SEO, GSO et GEO a permis de redéfinir la manière dont la marque s’inscrivait dans l’écosystème digital. À court terme, le SEO consolidait la visibilité organique sur Google, garantissant un flux de trafic qualifié et mesurable. À moyen terme, le GSO assurait une présence active dans les réponses générées par les moteurs conversationnels, offrant de nouvelles opportunités d’influence au moment précis où l’utilisateur formule sa question. À long terme, le GEO visait à inscrire la marque comme référence durable dans la mémoire des LLMs, sécurisant sa place dans les narrations automatiques de demain.
Concrètement, cela signifiait que lorsqu’un freelance demandait à ChatGPT ou Perplexity « quelle est la meilleure assurance pour indépendant ? », la marque avait de fortes chances d’être citée parmi les références crédibles. Quand une PME cherchait à comprendre les obligations liées à la mutuelle collective, elle retrouvait l’assureur aussi bien dans les SERP de Google que dans les synthèses proposées par Gemini. Et lorsqu’un journaliste préparait un article sur l’évolution de la protection sociale, il trouvait des rapports et des livres blancs signés de la marque dans les bases documentaires accessibles aux modèles.
Ce triptyque gagnant ne se résume donc pas à une simple stratégie marketing. Il représente une nouvelle forme de souveraineté narrative : la capacité d’une entreprise à contrôler, orienter et surveiller la manière dont elle est représentée dans un écosystème dominé par les IA génératives. Pour un assureur, où la confiance et la réputation sont des actifs critiques, ce pilotage devient un avantage compétitif décisif.
En définitive, ce cas pratique illustre bien l’avenir du marketing digital. Il ne suffit plus de viser la première page de Google. Il faut penser simultanément à la page web indexée (SEO), à la réponse générée en temps réel (GSO) et à la mémoire durable des modèles (GEO). C’est cette articulation, pensée et monitorée de manière rigoureuse, qui permet aujourd’hui à un acteur historique de l’assurance de continuer à exister face à une concurrence plus jeune, plus agile, mais souvent moins solide dans la durée.
Tableau comparatif : SEO vs GSO vs GEO
Critère | SEO | GSO | GEO |
---|---|---|---|
Cible | Google / Bing (SERP) | IA de recherche générative (ChatGPT Search, Perplexity) | LLMs (bases d’entraînement : ChatGPT, Claude, Mistral) |
Temporalité | Court-moyen terme | Temps réel | Long terme |
Objectif | Visibilité organique | Présence dans les réponses générées | Référence intégrée |
Méthodes | Technique, contenu, backlinks | FAQ, glossaires, contenus LLM-ready | Articles académiques, presse, bases structurées |
KPI | Trafic organique, positions | Taux de présence IA Search | Co-citations, cohérence narrative |
Risque | Dépendance aux algorithmes | Réponses variables selon prompts | Biais ou oubli par l’IA |